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Vieux livres

ANTI-LIBÉRALISME

Études sur l'américanisme. Le Père Hecker est-il un saint

Études sur l'américanisme. Le Père Hecker est-il un saint

Abbé Charles Maignen

Dans ce livre, l'abbé Charles Maignen analyse et critique l'américanisme, un courant catholique porté par le père Isaac Hecker aux États-Unis. Il reproche à ce mouvement de privilégier l'action individuelle et l'adaptation au monde moderne au détriment de la contemplation et de l'orthodoxie catholique. Maignen voit dans l'américanisme une menace pour la foi, notamment à cause de son pluralisme politique et de son libéralisme. Il questionne la sainteté de Hecker, figure centrale du courant, estimant que ses idées s'écartent de la tradition. L'ouvrage reflète les tensions entre catholicisme traditionnel et modernité à la fin du XIXe siècle. Publié en pleine controverse, il contribue au débat qui mène à la condamnation de l'américanisme par le pape Léon XIII dans Testem Benevolentiae. Maignen défend une vision rigoriste, opposée à tout compromis doctrinal.

Les erreurs sociales du temps présent

Les erreurs sociales du temps présent

Abbé Elie Méric

Les erreurs sociales du temps présent de l'abbé Élie Méric critique les idéologies modernes, comme le socialisme et le laïcisme, qui, selon lui, s'éloignent des valeurs chrétiennes. Il défend la morale catholique, la famille traditionnelle et l'autorité, en dénonçant les dérives du libéralisme et de l'anticléricalisme. L'ouvrage met en garde contre les conséquences de ces "erreurs sociales" sur la société et la religion. Méric y plaide pour un retour aux principes moraux chrétiens face aux bouleversements politiques et culturels de son époque.

Cas de conscience, les catholiques français et la République

Cas de conscience, les catholiques français et la République

Abbé Emmanuel Barbier

Dans son ouvrage de 1906, l'abbé Emmanuel Barbier examine la tension entre les catholiques français et la République. Il s’interroge sur la compatibilité entre les principes catholiques et l’engagement politique dans un régime laïc. Barbier critique le ralliement prôné par Léon XIII, y voyant un risque de compromission avec le libéralisme. Il soutient que les catholiques doivent privilégier leur foi sur les exigences républicaines. L’ouvrage reflète les débats de l’époque sur la laïcité et l’influence de l’Église. L'Abbé Barbier, défend une position intransigeante face à la modernité. Son analyse s’appuie sur une distinction entre morale catholique et action politique. Ce livre marque son opposition au modernisme et à la sécularisation croissante.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 1)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 1)

Abbé Emmanuel Barbier

Dans son ouvrage de 1919, l’abbé Emmanuel Barbier analyse l’émergence du catholicisme libéral et social en France. Il critique ces courants pour leur tentative de concilier la foi avec les idées modernes, notamment le libéralisme et la démocratie. Barbier voit dans ces mouvements une menace pour l’orthodoxie catholique, accusant leurs promoteurs de diluer la doctrine traditionnelle. Il retrace leur développement historique, soulignant leurs racines dans les bouleversements post-révolutionnaires.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 2)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 2)

Abbé Emmanuel Barbier

Dans le second tome de son ouvrage de 1919, l’abbé Emmanuel Barbier poursuit son examen du catholicisme libéral et social en France, se concentrant sur leur évolution au XIXe siècle. Il critique plus spécifiquement les figures et mouvements qui cherchent à réconcilier l’Église avec les idéaux républicains et sociaux, comme Lamennais ou les Sillonistes. Barbier dénonce leur influence, qu’il juge corrosive pour la doctrine catholique, en raison de leur acceptation du pluralisme et de la laïcité. Il analyse les conflits entre ces courants et l’autorité pontificale, notamment sous Pie IX. Ce tome approfondit les tensions entre catholicisme et modernité politique. L'Abbé Barbier insiste sur les dérives du catholicisme social face aux encycliques. Son travail vise à préserver l’orthodoxie contre les réformes progressistes.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 3)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 3)

Abbé Emmanuel Barbier

Dans le troisième tome de son ouvrage de 1920, l’abbé Emmanuel Barbier se focalise sur l’évolution du catholicisme libéral et social en France à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Il examine les tensions croissantes entre ces courants et l’Église, notamment autour du ralliement à la République prôné par Léon XIII. L'abbé Barbier critique les catholiques libéraux pour leur acceptation des principes démocratiques et laïques, qu’il juge incompatibles avec la doctrine traditionnelle. Il analyse les mouvements comme le Sillon de Marc Sangnier, dénonçant leur autonomisme et leur modernisme. Ce tome met en lumière les débats autour de la crise moderniste. Il souligne les condamnations pontificales, comme celle du Sillon en 1910. L’ouvrage vise à défendre une Église inflexible face aux évolutions sociales.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 4)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 4)

Abbé Emmanuel Barbier

Dans le quatrième tome de son ouvrage de 1921, l’abbé Emmanuel Barbier approfondit son étude du catholicisme libéral et social en France, en se concentrant sur les premières décennies du XXe siècle. Il analyse les développements postérieurs à la crise moderniste, notamment l’impact des condamnations pontificales sur des mouvements comme le Sillon. Barbier critique les catholiques qui soutiennent la laïcité et les réformes sociales, les accusant de compromettre la doctrine catholique. Il examine les efforts pour concilier foi et démocratie, qu’il juge dangereux pour l’Église. Ce tome explore les relations entre catholiques et République après la séparation de 1905. L' Abbé Barbier met en lumière les résistances à l’autorité ecclésiastique parmi les libéraux. Son analyse vise à dénoncer les dérives modernistes persistantes. L’ouvrage défend une vision traditionaliste face aux évolutions sociopolitiques.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 5)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (Tome 5)

Abbé Emmanuel Barbier

Dans le cinquième tome de son ouvrage de 1922, l’abbé Emmanuel Barbier conclut son analyse du catholicisme libéral et social en France, se focalisant sur les années précédant et suivant la Première Guerre mondiale. Il examine les efforts persistants des catholiques libéraux pour concilier foi et principes républicains, critiquant leur acceptation croissante de la laïcité. L'Abbé Barbier scrute les initiatives sociales catholiques, dénonçant leur éloignement de la doctrine traditionnelle au profit d’idées modernistes. Ce tome explore les tensions post-séparation de 1905 et les débats sur le rôle de l’Église dans une société sécularisée. Il analyse l’influence des encycliques de Pie X contre le modernisme. Barbier met en garde contre les compromissions avec le libéralisme politique. Son travail vise à préserver l’orthodoxie face aux transformations culturelles.

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (table analytique)

Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France (table analytique)

Abbé Emmanuel Barbier

Avertissement.

La table analytique d'un ouvrage qui embrasse l'histoire de près de cinquante années et la traite en cinq gros volumes ne comporte pas un index alphabétique absolument complet de tous les noms de personnages, de tous les litres de livres ou de périodiques qui y sont cités, car il en serait inutilement alourdi. On y trouvera du moins ceux qui offrent le plus d'intérêt, surtout à cause des documents très nombreux contenus dans cet ouvrage et qui se rapportent à ces noms.

Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 1)

Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 1)

Abbé Emmanuel Barbier

L'ouvrage analyse l'essor du libéralisme catholique en France sous le pontificat de Léon XIII (1878-1903). L'auteur, un prêtre jésuite, critique l'influence des idées libérales sur l'Église, notamment celles prônant une conciliation entre catholicisme et principes modernes comme la démocratie ou la liberté individuelle. Il examine les débats théologiques et sociaux, ainsi que les tensions entre traditionalistes et progressistes. À travers une approche historique, il documente les événements et figures clés de cette période. Son ton est polémique, reflétant son engagement antilibéral. Le livre s'inscrit dans une réflexion plus large sur la place de l'Église dans la modernité.

Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 2)

Le progrès du libéralisme catholique en France sous le pape Léon XIII (Tome 2)

Abbé Emmanuel Barbier

Le deuxième tome prolonge l'analyse de l'essor du libéralisme catholique en France sous Léon XIII (1878-1903). L'abbé Barbier se concentre sur les mouvements sociaux et ecclésiaux, comme le Sillon de Marc Sangnier, qu'il critique pour son rapprochement avec des idées démocratiques et modernistes. Il explore les congrès catholiques et les débats autour de la question sociale, notamment l'encyclique Rerum Novarum. L'Abbé Barbier dénonce l'influence de figures comme l'abbé Lemire, perçues comme trop progressistes. Son récit documente les tensions entre l'Église et l'État républicain. Le tome met en lumière les résistances traditionalistes face aux réformes. Il conclut sur une mise en garde contre l'érosion de la doctrine catholique.

Les Démocrates Chrétiens et le Modernisme

Les Démocrates Chrétiens et le Modernisme

Abbé Emmanuel Barbier

L’ouvrage de l’abbé Emmanuel Barbier, publié en 1908, examine les liens entre la démocratie chrétienne et le modernisme, condamné par l’encyclique Pascendi de Pie X. L'Abbé Barbier critique les démocrates chrétiens, notamment Marc Sangnier et le Sillon, pour leur tentative de réconcilier foi catholique et idées modernes comme la démocratie et la liberté de conscience. Il accuse ces mouvements de s’égarer vers l’hérésie moderniste en diluant la doctrine traditionnelle. À travers une analyse historique et théologique, il documente congrès et publications pour démontrer leur influence. Son ton est virulent, visant à démasquer ce qu’il considère comme une menace pour l’Église.

Les erreurs du Sillon

Les erreurs du Sillon

Abbé Emmanuel Barbier

L’ouvrage, publié en 1906, analyse les dérives du Sillon, mouvement catholique fondé par Marc Sangnier. L’abbé Barbier critique son orientation vers la démocratie chrétienne, qu’il juge incompatible avec la doctrine catholique traditionnelle. Il reproche au Sillon de promouvoir des idées libérales, comme l’égalité sociale et la liberté individuelle, au détriment de l’autorité ecclésiale. Barbier examine les discours et actions du mouvement, y voyant une menace moderniste. Il s’appuie sur des documents et déclarations pour étayer ses accusations. Il préfigure la condamnation du Sillon par Pie X en 1910.

La liberté de conscience

La liberté de conscience

Abbé Guillaume Canet

Publié en 1891 ce livre explore la liberté de conscience à travers les encycliques de Léon XIII. Il retrace son origine historique, sa nature théologique et son application dans les sociétés modernes. Canet défend une vision catholique, soulignant que la vraie liberté repose sur l’adhésion à la vérité divine, non sur l’autonomie individuelle. Il critique les interprétations libérales qui, selon lui, mènent à l’erreur. L’auteur analyse les tensions entre Église et État, notamment sous la Troisième République. Son argumentation s’appuie sur des textes pontificaux pour rejeter le relativisme. Le style est érudit, visant un public clérical et intellectuel.

La libre-pensée contemporaine

La libre-pensée contemporaine

Abbé Guillaume Canet

Le livre publié en 1895, analyse la libre-pensée contemporaine, courant intellectuel prônant la raison indépendante de la religion. L'Abbé Canet critique son influence croissante sous la Troisième République, la voyant comme une menace pour la foi catholique. Il examine ses racines historiques, ses figures clés et ses manifestations dans la société française. L’auteur défend que la véritable liberté intellectuelle repose sur l’adhésion à la vérité divine. À travers une approche théologique, il dénonce le relativisme et le matérialisme des libres-penseurs. Son style est argumentatif, mêlant érudition et polémique. L'Abbé Canet appelle à une résistance spirituelle face à cette idéologie.

Catéchisme sur le modernisme d'après l'Encyclique Pascendi Dominici Gregis de S.S. Pie X

Catéchisme sur le modernisme d'après l'Encyclique Pascendi Dominici Gregis de S.S. Pie X

Abbé J.B. Lemius

Publié en 1908, cet ouvrage de l’abbé J.B. Lemius explique le modernisme, condamné par l’encyclique Pascendi de Pie X. Structuré comme un catéchisme, il présente les erreurs modernistes, accusées de relativiser la doctrine catholique en faveur de la raison et de l’expérience individuelle. L'Abbé Lemius détaille les idées modernistes sur la Révélation, l’Église et l’autorité, les qualifiant d’hérétiques. Il s’adresse aux fidèles pour clarifier la position pontificale. Le ton est didactique, visant à former clergé et laïcs. L’auteur insiste sur l’obéissance à l’enseignement traditionnel. Ce texte sert de guide pratique contre les influences progressistes.

Les Nations frémissantes contre Jésus-Christ et son Église

Les Nations frémissantes contre Jésus-Christ et son Église

Abbé Joseph Lemann

Paru en 1887, l’ouvrage de l’abbé Joseph Lémann examine l’opposition croissante des nations modernes à l’Église catholique et à Jésus-Christ. L’auteur analyse les mouvements révolutionnaires, laïcistes et anticléricaux, qu’il perçoit comme une rébellion contre l’ordre divin. Il retrace leurs origines dans les idéaux des Lumières et de la Révolution française. L'Abbé Joseph Lémann dénonce la sécularisation et le libéralisme, accusés d’affaiblir la foi. Son style, fervent et apologétique, s’adresse aux catholiques pour les exhorter à résister. Il s’appuie sur l’Écriture et l’histoire pour étayer ses arguments.

Incartades libérales de quelques auteurs Catholiques, laïques, prêtres, et religieux, signalées au Concile Œcuménique

Incartades libérales de quelques auteurs Catholiques, laïques, prêtres, et religieux, signalées au Concile Œcuménique

Abbé Jules Morel

Rédigé en 1869, ce livre de l’abbé Jules Morel dénonce les écarts libéraux de certains auteurs catholiques, laïcs et clercs, à l’approche du Concile Vatican I. Il critique leurs tentatives de concilier la foi avec des idées modernes, jugées contraires à la doctrine traditionnelle. Morel cible des écrits qu’il estime trop favorables à la liberté de conscience ou au progrès séculier. Son ton est incisif, visant à alerter les autorités ecclésiastiques. Il s’appuie sur des exemples précis pour illustrer ses accusations.

Inquisition et libéralisme, avis doctrinal soumis à MM. Louis Veuillot, Albert Du Boys et le Cte de Falloux

Inquisition et libéralisme, avis doctrinal soumis à MM. Louis Veuillot, Albert Du Boys et le Cte de Falloux

Abbé Jules Morel

Dans Inquisition et libéralisme, l'abbé Jules Morel adresse un avertissement doctrinal à Louis Veuillot, Albert Du Boys et le comte de Falloux, trois figures influentes du catholicisme français. Publié en 1869, ce texte critique le libéralisme, qu'il oppose aux principes de l'Inquisition, symbolisant pour lui la fermeté doctrinale de l'Église. Morel reproche à ces auteurs d'adopter des positions trop conciliantes avec les idées modernes, notamment la liberté religieuse et la tolérance. Il appelle à un rejet total du libéralisme, qu'il considère comme incompatible avec la tradition catholique authentique.

Les catholiques libéraux

Les catholiques libéraux

Abbé Jules Morel

Ce livre publié en 1873 est une critique du catholicisme libéral, qui est une forme de catholicisme qui cherche à combiner les principes du catholicisme avec les principes du libéralisme.

Morel argumente que le catholicisme libéral est une contradiction dans les termes, car les principes du catholicisme et du libéralisme sont incompatibles. Il soutient que le catholicisme libéral est une menace pour l'Église catholique et pour la société en général.

Le livre de l'abbé Morel est toujours d'actualité aujourd'hui, car il aborde des questions importantes qui sont encore débattues aujourd'hui, telles que le rôle de l'Église dans la société et la relation entre la religion et la politique.

Somme contre le catholicisme libéral (Tome 1)

Somme contre le catholicisme libéral (Tome 1)

Abbé Jules Morel

Ce premier tome, publié en 1876, compile des articles de l’abbé Morel parus dans L’Univers. Il attaque le catholicisme libéral, accusé de trahir la foi en s’adaptant aux idées modernes. L’auteur condamne les principes révolutionnaires de 1789 et des penseurs comme Lamennais. Il défend la doctrine catholique traditionnelle, s’appuyant sur les encycliques papales. Destiné aux clercs et aux fidèles, il vise à protéger l’orthodoxie. Le texte, incisif, analyse les dangers du libéralisme pour l’Église. Ce volume ouvre une série dénonçant les erreurs contemporaines. Il s’inscrit dans la lutte contre la sécularisation croissante.

Somme contre le catholicisme libéral (Tome 2)

Somme contre le catholicisme libéral (Tome 2)

Abbé Jules Morel

Ce second tome, publié en 1876, poursuit la critique de l’abbé Morel contre le catholicisme libéral. Il dénonce les compromis avec les idées modernes, accusant les libéraux de diluer la foi catholique. L’auteur cible les notions de liberté religieuse et de sécularisation, jugées contraires à la doctrine. S’appuyant sur les enseignements papaux, il défend l’autorité de l’Église face à l’État. Le texte, incisif, s’adresse aux clercs et aux laïcs engagés. Il analyse des cas historiques pour illustrer les dérives libérales. Ce volume intensifie l’argumentation du premier tome. Il vise à rallier les fidèles à l’orthodoxie traditionnelle.

Le modernisme, sa position vis-à-vis de la science, sa condamnation par le pape Pie X

Le modernisme, sa position vis-à-vis de la science, sa condamnation par le pape Pie X

Cardinal Désiré-Joseph Mercier

Écrit en 1909 par le cardinal Mercier, archevêque de Malines, cet essai défend la condamnation du modernisme par Pie X (Pascendi, 1907). Il critique l’adaptation des dogmes à la science moderne, perçue comme une menace pour la foi. L'Abbé Mercier argumente que le modernisme dénature la révélation en la soumettant à la raison humaine. Il soutient l’autorité de l’Église face aux idées progressistes. L’ouvrage est un pilier de la réaction antimoderniste.

La doctrine de Léon XIII contre le libéralisme et la démocratie

La doctrine de Léon XIII contre le libéralisme et la démocratie

Charles Belin (Aventino)

Ce livre explore la pensée politique et doctrinale du pape Léon XIII, en particulier son opposition marquée au libéralisme et à certaines formes de démocratie moderne. L’auteur montre comment Léon XIII distingue la vraie autorité, fondée sur l’ordre naturel et divin, des systèmes politiques détachés de Dieu. Il insiste sur la nécessité d’un pouvoir qui reconnaît la primauté de l’Église et de la loi morale. L’ouvrage critique vivement les principes d’autonomie individuelle et de souveraineté populaire absolue. Il met en lumière la vision hiérarchique et organique de la société défendue par Léon XIII. L’analyse vise à réhabiliter une doctrine catholique jugée incompatible avec les courants modernes. L’auteur dénonce l’influence corrosive du rationalisme et du subjectivisme politique. Enfin, il appelle à un retour à une civilisation chrétienne guidée par la vérité révélée et la loi naturelle.

La Souveraineté du peuple est une hérésie

La Souveraineté du peuple est une hérésie

Charles Maignen

Introduction.

Ce qui divise la France en deux camps, ce n'est pas la forme du gouvernement, c'est le principe de l'autorité .
Nous sommes en présence de deux doctrines : celle de l'Église : « Tout pouvoir vient de Dieu », et celle de la Révolution : « Tout pouvoir vient du peuple. »
L'une et l'autre peuvent s'adapter aux différentes formes du pouvoir politique. La première a trouvé son application dans les républiques de Venise, de Gênes et des cantons Suisses, comme dans la monarchie française. La seconde a dominé les monarchies constitutionnelles, comme les trois républiques qui se sont succédées, en France, depuis la Révolution.

La doctrine sociale de l'Eglise d'après les encycliques de Léon XIII, Pie X, Pie XI, de 1891 à 1931

La doctrine sociale de l'Eglise d'après les encycliques de Léon XIII, Pie X, Pie XI, de 1891 à 1931

Charles Maignen

La Sacrée Congrégation du Concile ayant « suggéré », en vue d'une formation sociale chrétienne plus complète et plus adaptée à la jeunesse, que, dans les patronages et dans les diverses œuvres d'éducation, l'on donne un enseignement social proportionné à l'intelligence des « jeunes », plusieurs écrivains catholiques ont rédigé des manuels exposant, aussi clairement que possible, ce qu'on a appelé « la doctrine sociale de l'Eglise ».
Cette doctrine où la trouver plus sûrement que dans les encycliques et les enseignements authentiques des Papes ? De l'Encyclique Rerum novarum à l'Encyclique Quadragesimo anno, quatre Souverains Pontifes ont inculqué pendant quarante ans aux peuples modernes les principes immuables sur lesquels repose la société humaine et les règles fondamentales dont les hommes ne doivent jamais s'écarter dans leurs rapports entre eux.

Les religions laïques, un romantisme religieux

Les religions laïques, un romantisme religieux

Dom Jean-Martial Besse

Chapitre premier.
Les religions laïques.

Il faut aux hommes une religion. C'est dans leur nature. Quelques individus parviennent à s'en passer. Mais ce ne sont, en temps ordinaire, que des exceptions. Ces phénomènes areligieux peuvent se multiplier dans des milieux et à des époques qui leur sont favorables. Leur nombre ne vaut point cependant contre la règle qui vient d'être formulée. De nos jours l'indifférence religieuse s'est extraordinairement développée. On peut y voir le résultat d'une épidémie morale, que les circonstances ont entretenue.

Le libéralisme est un péché

Le libéralisme est un péché

Don Sarda Y Salvany

Introduction.

Ne vous alarmez pas, pieux lecteur, et ne débutez point par faire mauvaise mine à cet opuscule. Ne le rejetez pas avec effroi en le feuilletant, car si brûlantes, si embrasées, si incandescentes que soient les questions qu'il traite et que nous allons tirer au clair, entre nous, dans ces familières et amicales conférences, vous n'aurez pas les doigts brûlés ; le feu dont il s'agit ici n'étant que métaphore et rien de plus.
Je n'ignore point, et du reste vous allez vous hâter de me le dire pour excuser vos craintes, que vous n'êtes pas le seul à ressentir une invincible répulsion et une horreur profonde pour de pareils sujets.

Le mal social (Tome 1)

Le mal social (Tome 1)

Don Sarda Y Salvany

Amis lecteurs, dites-moi tout d'abord, dans toute la sincérité de vos cœurs, l'état social présent, l'état dans lequel se trouve le monde, est-il l'état normal, régulier, solidement constitué, dans lequel il doit se trouver ?
Ne portez point vos regards au loin, et que votre imagination n'aille point s'égarer dans des régions inexplorées; ici même, dans votre patrie, dans votre province, dans votre propre localité, vous trouverez des faits sur lesquels vous pourrez baser votre réponse. Qu'il prenne la parole celui qui osera déclarer que tout va bien ; ou mieux qu'il se montre, afin que nous voyions tous si ce mensonge ne le fera pas rougir de honte. Et comment pourrez-vous tenir ce langage, si chaque jour, à chaque heure, à chaque instant, vous reconnaissez et déclarez le contraire ?

Le mal social (Tome 2)

Le mal social (Tome 2)

Don Sarda Y Salvany

Le laïcisme catholique.

Vous ne trouverez pas étonnant, amis lecteurs, qu'en présence d'un sujet d'une importance si capitale, je déplore aujourd'hui plus que jamais ma faiblesse et mon insuffisance. C'est un sujet que je n'ai point choisi au hasard, mais qui m'a été fourni et comme irrésistiblement imposé par les circonstances; un sujet que vous aurez déjà deviné par les paroles si graves du Vicaire du Christ que j'ai cru devoir placer en tête de ce travail, dont elles sont un résumé, et que je vous demande la permission de reproduire ici : « Une cause si noble et si grande, dit le Pape en parlant de la défense des intérêts religieux et sociaux contre la franc-maçonnerie, appelle à son secours la coopération des séculiers qui joignent la probité et la science à l'amour de la religion et de la patrie ».

Le mal social (Tome 3)

Le mal social (Tome 3)

Don Sarda Y Salvany

Il nous est impossible de rester indifférents en présence du mouvement qui prétend s'établir en Espagne dans l'opinion publique, à l'aide du libéralisme, en faveur des Juifs. Que leur nombre atteigne ou non, en ce moment, le chiffre de soixante mille, c'est là, à notre humble avis, un point qui ne saurait avoir une grande importance. Il nous semble, du reste, que la question peut être immédiatement tranchée dans un sens négatif. Les fils d'Israël donneront une nouvelle preuve de leur perspicacité proverbiale en n'exposant ni leurs trésors ni leurs personnes pour accepter la singulière hospitalité qu'on leur octroie aujourd'hui, mais qui pourrait se convertir demain, même de la part de leurs plus chauds ennemis, en une persécution plus impitoyable et plus cruelle que celle qu'ils souffrent à l'heure actuelle dans les nations septentrionales.

Le Christianisme et la Libre Pensée

Le Christianisme et la Libre Pensée

Édouard Haus

Préface.

A notre époque, il ne peut échapper à personne que deux puissances se disputent l'empire du monde. D'une part,la libre pensée, et d'autre part, le christianisme s'efforcent de rallier les esprits et de soumettre les consciences. La première, ne mettant pas de bornes aux investigations de la pensée humaine et la laissant libre, prétend renouveler l'humanité et la faire marcher de progrès en progrès. La seconde, au contraire, faisant appel à la foi, à la Révélation, aussi bien qu'à la pensée, trace par là même des bornes à la pensée et lui donne, pour compagne obligée, la foi, la Révélation.

Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme

Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme

Juan Donoso Cortés

Comment dans toute grande question politique se trouve toujours une grande question théologique.

M.Proudhon a écrit, dans ses Confessions d'un révolutionnaire, ces remarquables paroles : « Il est surprenant qu'au « fond de notre politique nous trouvions toujours la théologie.» Il n'y a ici de surprenant que la surprise de M.Proudhon. La théologie, par là même qu'elle est la science de Dieu, est l'océan qui contient et embrasse toutes les sciences, comme Dieu est l'océan qui contient et embrasse toutes les choses.
Toutes ont été, avant leur création, et sont, depuis leur création, dans l'entendement divin ; car si Dieu les tira du néant, il les forma selon le type qui est en Lui éternellement.

L'illusion libérale

L'illusion libérale

Louis Veuillot

Sentant l'hérésie.... J'ai compris, il y a quelques jours, la vérité et la profondeur de cette expression, en écoutant longuement causer un homme, le plus honnête que l'on puisse imaginer, dévot, occupé de bonnes œuvres, érudit, ardent, plein de belles illusions; plein aussi, hélas ! de lui même, et, tout à l'heure, plein de mauvaise foi.
Il s'était proclamé catholique obéissant, mais surtout catholique « libéral ».

Les libres penseurs

Les libres penseurs

Louis Veuillot

J'appelle « libres penseurs » comme ils se nomment eux-mêmes, les lettrés ou se croyant tels qui, par livres, discours et pratiques ordinaires, travaillent sciemment à détruire en France la religion révélée et sa morale divine. Professeurs, écrivains, législateurs, gens de banque, gens de palais, gens d'industrie et de négoce, ils sont tout, ils font tout, ils règnent ; ils nous ont mis dans la situation où nous sommes, ils l'exploitent et l'empirent.

Du modérantisme ou, de la fausse modération

Du modérantisme ou, de la fausse modération

Luigi

Deux conditions sont absolument indispensables pour être vrai chrétien d'abord, et ensuite pour produire la plus grande somme de bien possible, chacun dans la position qu'il occupe. La première de ces conditions, c'est de savoir n'être rien et de vouloir n'être rien. Tous les vrais ouvriers de Dieu, à commencer par les apôtres, ont eu ce savoir et cette volonté. Dieu, a dit l'apôtre St. Paul, a choisi ce qu'il y a d'ignoble et de méprisable en ce monde; il a choisi ce qui n'est rien pour détruire ce qui est. Ignobilia mandi et contemptibilai elegit Deus, et ea quae non sunt, ut ea quœ sunt destrueret.

Les cahiers de 89 ou les vrais principes libéraux

Les cahiers de 89 ou les vrais principes libéraux

Léon de Poncins

Tout homme a des qualités et des défauts ; ces qualités et ces défauts se modifient à chaque époque de sa vie. Ce qui peut se dire de l'individu et des diverses phases de son existence s'applique- t-il avec la même rigueur aux réunions d'hommes qu'on appelle peuples, et aux âges de l'humanité qui se nomment siècles ? Personne ne contestera que les peuples et les siècles, aussi bien que les individus et que les différents âges de la vie humaine, ont des qualités et des défauts.
Ce premier lieu commun en amène un autre : s'il est vrai que, pour bien diriger l'éducalion d'un homme, il importe de connaître ce qu'il y a de bon et de mauvais en lui, il ne l'est pas moins que, pour stimuler le progrès de son temps et de son pays, il faut discerner les bonnes et les mauvaises tendances de ce temps et de ce pays.

La Démocratie chrétienne

La Démocratie chrétienne

Mgr Henri Delassus

Un double incident, qu'il est inutile de spécifier, survenu au diocèse de Cambrai, dans le second semestre de l'année 1911 , y suscita des souvenirs, des regrets et des vœux : souvenirs de luttes, regrets d'un passé d'union et de concorde, vœux d'apaisement dans la rencontre de tous les esprits dans la vérité.
Pour la mettre en lumière, le directeur de la Semaine religieuse, que ces deux incidents avaient visé, y publia une série de sept articles. Sa pensée, en montrant l'existence et les agissements d'un parti, l'existence et les enseignements d'une école , qui se glorifiaient l'un et l'autre de leur NOUVEAUTÉ, était d'écarter enfin la cause des divisions dont le diocèse souffrait depuis trop longtemps . Il espérait que ces enseignements et ces agissements mis à nu porteraient les cœurs droits et les esprits sincères à écarter définitivement toute cause de division dans leur esprit d'abord, puis dans le diocèse.

Où allons-nous ?

Où allons-nous ?

Mgr Jean-Joseph Gaume

A la famille, et a chacun de ses membres : père, mère, enfant, jeune homme, vieillard.

Quel mal vous a-t-il fait ?

L'heure fatale approchait. Les puissances de ténèbres étaient déchaînées; et voilà que tout un peuple, saisi d'un esprit de fureur et de vertige, s'empare du JUSTE. Ses propres disciples, élevés à son école, nourris de son pain, comblés de ses caresses ; ses disciples, qui viennent de lui jurer une fidélité à toute épreuve, l'abandonnent, le renient : un d'eux l'a trahi. Garrotté comme un malfaiteur, il est promené de tribunaux en tribunaux, par les rues d'une grande cité. Hommes, femmes, enfants, magistrats, vieillards aux cheveux blancs, tous sont accourus et forment le tumultueux cortège.

Où en sommes-nous ?

Où en sommes-nous ?

Mgr Jean-Joseph Gaume

Le christianisme est le soleil de l'humanité : lux mundi. Partout où il règne, brille la lumière et s'épanouir la vie. Partout où il s'éteint, les ténèbres et la mort. Un coup d'œil jeté sur la mappemonde, et la preuve est faite . Par une conséquence nécessaire, le jour où le christianisme cessera d'éclairer les nations, comme nations, sera pour le monde le crépuscule du dernier soir.

L'Encyclique 'Libertas' et les principes de 89

L'Encyclique 'Libertas' et les principes de 89

Mgr Justin Louis Pierre Fèvre

Préambule.

C’est un principe indiscutable et qui s’impose par son évidence même, l'homme doit consacrer son esprit à la vérité, son cœur à la vertu, son âme à l’adoration, sa vie à la justice. Mais c’est un fait également certain que l’homme par faiblesse d’esprit ou par faiblesse de cœur, oublie volontiers le culte de Dieu, déroge aisément à la justice ou à la vertu, et, pour justifier à ses yeux ses défaillances, se met en opposition avec la vérité. Si vous jetez sur l’histoire un regard synthétique et compréhensif, deux grands faits frappent vos regards : dans les temps antérieurs à l'avènement du Christ, pendant quatre mille ans, les philosophes, les historiens, les poètes, les législateurs sont d’une égale impuissance pour maintenir intact le dépôt des traditions primitives ; les foules aveugles se précipitent à l’adoration des idoles, à la fin tout est Dieu excepté Dieu lui-même, et ces hommes que Dieu avait créés pour sa gloire que lui envoyaient plus que l’outrage ou l’oubli ; dans les temps postérieurs à la rédemption, l’Église défend mieux que la synagogue la révélation divine, mais que de combats au dehors, que de craintes au dedans, pour repousser les séductions de l’hérésie, rejeter les attentats du schisme et faire luire sur la montagne, où doivent confluer toutes les nations, le flambeau de l'Evangile.

Les Impossibilités, ou les libres penseurs désavoués par le simple bon sens

Les Impossibilités, ou les libres penseurs désavoués par le simple bon sens

Mgr Pierre-Louis Parisis

On a dit parfois aux incroyants : « Lors même qu'il y aurait doute, vous devriez prendre le parti de la Religion,puisque, dans tous les cas, c'est le plus sûr. En le suivant, vous ne craignez rien ; en ne le suivant pas, vous avez tout à craindre. » Nul ne peut nier que ce raisonnement soit juste et que ce conseil soit sage ; cependant, pour notre part, nous ne le regardons que comme un expédient timide et nous n'y
avons pas recours.
Non, nous n'admettons pas le doute, et nous répétons que pour tout homme de bon sens et de bonne foi ce doute est impossible.
Nous prétendons, comme Chrétiens Catholiques, avoir avec nous toute lumière et toute certitude, et nous soutenons que nos adversaires ont avec eux toutes les incertitudes et toutes les obscurités.

La synthèse du modernisme

La synthèse du modernisme

Père Julien Fontaine

Depuis douze ans au moins nous ayons consacré nos efforts à l'étude du mouvement d'idées doctrines et de doctrines que l'Encyclique Pascendi a désigné par de ce nom de modernisme. Nous l'avions appelé, nous, les infiltrations protestantes, en considération de ses sources et aussi de sa nature; car la plupart de ces doctrines forment le fond du protestantisme libéral, le plus répandu aujourd'hui au sein des communautés luthériennes, calvinistes et même anglicanes et de toutes les sectes qui en sont sorties. L'une des séductions du modernisme est la variété de ses formes elles-mêmes, la diversité de ses aspects; tel esprit, inaccessible à quelques unes de ses métamorphoses, se laissera prendre à un autre qui se présentera demain.

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