top of page
Mission catholique

Missions &
évangélisation du globe

Le Dahomé - souvenirs de voyage et de mission

Le Dahomé - souvenirs de voyage et de mission

Abbé Laffitte

Lettre au sujet d’une carte de la côte des esclaves.
adressée a M. d’Avezac
par M. l’Abbé Borghéro missionnaire

Monsieur,
Vous me demandez des éclaircissements sur la différence que l’on remarque entre les routes des cartes anglaises et celles de mon croquis. Je tâcherai de répondre de mon mieux pour fixer un peu l’appréciation qu’on doit porter sur ces diverses cartes.
Je dis d’abord, d’après ce que j’ai pu voir par moi-même, qu’en général toutes les cartes de ce pays anglaises ou autres, en marquant des sentiers, comme on en voit sur la mienne, ne font qu’indiquer une direction générale, et veulent signifier que l’on peut aller d’un endroit à l’autre par des chemins connus et fréquentés.

Mgr Seghers, l'apôtre de l'Alaska

Mgr Seghers, l'apôtre de l'Alaska

Abbé Maurice de Baets

Préface.

J'ai eu le bonheur de connaître personnellement Mgr Seghers. En 1883-1884, j'ai habité avec lui sous le même toit pendant un temps considérable. C'est alors que j'appris à apprécier, très imparfaitement, les qualités de son cœur et de son esprit.
Que de fois, depuis sa mort tragique , l'idée m'était revenue : il faut que la vie d'un tel homme soit écrite ! il faut que l'on connaisse cette grande âme !
Mais jamais je n'avais songé que l'honneur de retracer ses vertus et ses travaux pourrait m'échoir. Une parole d'une autorité devant laquelle je ne pouvais que m'incliner, m'a fait entreprendre ce travail.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 1)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 1)

Compagnie de Jésus

L'ouvrage dont nous donnons aujourd'hui une nouvelle édition, n'a besoin de nos éloges sa réputation est depuis longtemps établie auprès des vrais littérateurs et de toutes les personnes qui aiment la Religion et qui s'intéressent à ses progrès. Quoi qu'aient fait pour le décréditer quelques écrivains modernes, il a été constamment recherché, cité, copié même par ceux qui en disoient le plus de mal, et qui ne rougissoient cependant pas de se parer des connoissances qu'ils y avoient puisées.
Nous croyons donc servir les sciences et la piété, en sauvant, pour ainsi dire, de la nuit des temps cette précieuse collection.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 10)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 10)

Compagnie de Jésus

Lettre du père Jartoux, missionnaire de la Compagnie de Jésus à la Chine, au père de Fontaney, de la même Compagnie.
A Pékin, ce 20 d’août 1704.

Mon révérend père,
P.C.
Je me souviens que quand vous partîtes de la Chine, vous me chargeâtes de vous faire part tous les ans de nos croix et de nos consolations Grâces à Dieu, j’aurois bien de quoi vous satisfaire sur le premier point : mais il ne sied pas toujours aux disciples de Jésus-Christ de faire eux-mêmes le détail de leurs peines : c’est bien assez pour eux que Dieu daigne leur en tenir compte. Agréez donc que je m’attache uniquement à ce qui peut vous faire plaisir et vous édifier.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 11)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 11)

Compagnie de Jésus

Lettre du père Parennin, missionnaire de la Compagnie de Jésus, au père ***, de la même Compagnie.

Mon révérend père,
La paix de N. S.
Vous vous attendez sans doute que je vous expose ici l'état de désolation où cette mission, autrefois si florissante, vient d'être réduite. Mais comme d'autres se sont déjà chargés du soin de vous en instruire, je me bornerai à vous entretenir d'une seule famille de Pékin, plus illustre par la foi de Jésus-Christ, qu'elle a généreusement professée, que par le sang royal des Tartares Mant-cheoux, dont elle est issue.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 12)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 12)

Compagnie de Jésus

Lettre du père de Godille missionnaire de la Compagnie de Jésus, ancien missionnaire de la Chine, à
M*** , contenant sa déclaration au sujet des faits calomnieuse qui lui sont imputés par l'auteur des Anecdotes, sur l'état présent de la religion dans la Chine.

J’étois dans la pensée, Monsieur, qu'il n'étoit nullement nécessaire de m’expliquer au sujet de ce qui m’est imputé par l’auteur des Anecdotes sur l’état présent de la religion dans la Chine. Content du témoignage de ma conscience, et me rassurant sur l’équité des lecteurs, je méprisois là calomnié, et il me sembloit que j’avois raison. On ne croit point, disois-je, une partie sur sa seule parole contre la partie adverse : comment donc un anonyme qui avance sans preuve des faits crians, les plus dénués de vraisemblance, et qui montre en même temps là plus violente-animosité contre ceux qu’il attaque, pourroit-il trouver la moindre créance auprès du public ?

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 13)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 13)

Compagnie de Jésus

Extrait des lettres de quelques Missionnaires de la Chine, sur l'utilité des livres chinois qui traitent de la religion chrétienne, et combien il est important d'en répandre à la Chine le plus qu'il est possible.

Vous êtes surpris, Monsieurs qu'aux dépenses que nous faisons pour entretenir des catéchistes, nous ajoutions celle qui est nécessaire pour répandre tant de livres chinois qui traitent de la religion chrétienne. Vous ignorez sans doute le bien incroyable que ces différent livres ont procuré et procurent encore tous les jours. Ce fut un de ces livres, trouvé par hasard, qui introduisit la religion chrétienne dans cette famille de princes tartares, où elle a fait de si grands progrès, et où elle s’est maintenue si constamment malgré tout ce qu’elle a eu à souffrir pendant plus de trente années. On en peut voir l’histoire dans.les précédent lornes des Lettres édifiantes. C’est en effet à ce moyen de salut que la plupart des Chrétiens, qui ont été baptisés dans un âge avancé, doivent leur conversion. Je m’en rappelle trois exemples qui m’ont frappé, et qui peut-être feront sur vous la même impression.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 14)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 14)

Compagnie de Jésus

Mémoires des Indes et de la Chine.

En travaillant à la nouvelle édition des lettres édifiantes et curieuses, nous avons rassemblé tout ce qui nous sembloit propre à rendre ce recueil intéressant; mais quelques mémoires qui n’avoient point encore paru, nous sont parvenus trop tard pour être placés dans l’ordre où nous les désirions. Nous nous sommes déterminés en conséquence à les réserver pour un supplément, et à les joindre aux nouvelles recherches que nous avons faites et aux nouvelles lettres que nous nous sommes procurées : c'est ce supplément que nous annonçons aujourd'hui, et que nous ne croyons pas moins digne de l'attention du public, que les volumes qui le précèdent.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 2)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 2)

Compagnie de Jésus

De l 'établissement et des progrès de la mission de Thessalonique, extraite des mémoires du père Braconnier, par le père Souciet.

Le père François Braconnier, auteur de ces mémoires, et fondateur de la mission de Salonique, étoit un homme d'un mérite bien au-dessus du commun. Il avoit l'âme grande et généreuse, l'inclination bienfaisante, et un courage à toute épreuve. Comme il savoit l'allemand, quand il vint dans ces missions, il fut d'abord d'un grand secours aux esclaves de cette nation qui se trouvoient alors à Constantinople ; ce furent là ses premières occupations et les essais de son zèle.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 3)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 3)

Compagnie de Jésus

Lettre du père Saignes, missionnaire de la compagnie de Jésus, à madame de Saint-Hyacinthe de Sauveterre, religieuse Ursuline à Toulouse.

A Chandernagor, dans le royaume de Bengale, le 10 février 1740.

Madame,
La paix de N. S.
La perte que nous avons faite du père du Champ et du père Josselin , deux excellens missionnaires que nous regretterons longtemps, a porté les supérieurs à m’envoyer dans le royaume de Bengale.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 4)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 4)

Compagnie de Jésus

Préface.
Mémoires de l'Amérique.

Les mémoires de l'Amérique offrent à la curiosité du lecteur des objets bien différens de ceux des missions du Levant. Les iles de l'Archipel, Constantinople, la Syrie, les provinces adjacentes, le royaume de Perse et celui d'Egypte conservent encore des traces de leur ancienne splendeur, et dans ces contrées dégradées pour ainsi dire, tout rappelle cependant l'industrie, la richesse et la magnificence de ses premiers habitans. L'Amérique au contraire , ne nous présente presque autre chose que des lacs, des forêts, des terres incultes, des rivières et des Sauvages.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 5)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 5)

Compagnie de Jésus

Du père Fauque, de la Compagnie de Jésus, au père Allart, de la même Compagnie.
A Cayenne, le 10 mai 1751.

Mon révérend père,
La paix de N. S.

Le désir que vous paraissez avoir d’apprendre de moi des nouvelles de ce pays, lorsqu elles auront quelque rapport au salut des âmes, m’engage à vous envoyer aujourd’hui un relation succincte d’une entreprise de charité, dont la Providence me fourni, ni y a quelque temps, l’occasion, et qui a tourné également à la gloire de Dieu et au bien de cette colonie.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 6)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 6)

Compagnie de Jésus

Préface des mémoires de l'Inde.

La Mission de l'Inde offre encore un vaste champ à notre curiosité et à notre édification. Ce pays autrefois si connu par ses richesses, et même par ses lumières, étoit presque oublié de l'Europe ; ce n'étoit que par de longs détours qu'on pouvoit y arriver, et la Perse étoit comme le canal et l'unique entrepôt de ses épiceries, de ses toiles, de ses pierreries, etc.
Les Portugais qui dans le XVe et le XVIe siècle se signalèrent par tant de découvertes et d'entreprises, pénétrèrent dans ces contrées par une route plus courte et plus facile.
Leurs conquêtes brusques et rapides étonnèrent des peuples lents, timides, et la plupart mécontens de l'espèce d'esclavage dans lequel ils gémissoient ; il y en eut qui pour en être délivrés se jetèrent entre leurs bras.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 7)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 7)

Compagnie de Jésus

Lettre du père Tachard, missionnaire de la Compagnie de Jésus, au père du Trevou, de la même Compagnie , confesseur de S. A. R. Monseigneur le duc d'Orléan.

Mon révérend père,La paix de N. S.
Quoique mes fréquens voyages m'aient empêché de me joindre aux ouvriers évangéliques qui travaillent bien avant dans les terres à la conversion des infidèles, et que maintenant je sois privé de ce bonheur à cause de mon grand âge et de mes continuelles infirmités, je n'ai pas laissé pourtant de participer un peu cette année au zèle et aux souffrances de ces hommes apostoliques, dans le voyage que je viens de faire de Pondichery à Bengale. Les circonstances m'en ont paru édifiantes, et je me flatte qu'elles attireront votre attention.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 8)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 8)

Compagnie de Jésus

Extrait d'une lettre du père Calmette au père de Tournemine à Vencatiguiry, dans le carnate, le 16 septembre 17337.

Je pense comme vous mon révérend père qu’il eût été à propos de consulter avec plus de soin les livres originaux de la religion des Indes; mais jusqu’ici ces livres n’étoient pas entre nos mains, et l’on a cru longtemps qu’il n’étoit pas possible de les trouver surtout les principaux, qui sont les quatre vedam. Ce n’est que depuis cinq ou six ans qu’à la faveur d'un système de bibliothèque orientale pour le Roi, je fus chargé de rechercher des livres indiens qui pussent la former Je fis alors des découvertes importantes pour la religion parmi lesquelles je compte les quatre védam ou livres sacrés.

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 9)

Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères (Tome 9)

Compagnie de Jésus

Mémoires de la Chine.

Ces Mémoires sur le Tunquin, la Cochinchine et la Chine, ont de quoi intéresser et instruire ceux qui daigneront les lire. Ce ne sont plus des sauvages ou des nations dans une déplorable servitude , dont nous allons offrir le tableau à nos Lecteurs. Ce sont des peuples depuis longtemps réunis en société, et jouissant des avantages d'une législation sage et d'un gouvernement occupé à maintenir l'ordre et la police.
Ils n'en étoient peut- être que plus difficiles à éclairer des lumières de l'Evangile.

Madagascar et la mission catholique

Madagascar et la mission catholique

Elie Colin

On s’explique malaisément comment Madagascar, une proie si riche, une position si forte dans l’Océan Indien, a pu échapper jusqu’ici aux convoitises européennes. Autrefois surtout, quand elle commandait l’unique route des Indes, elle formait un point stratégique dont les flottes Portugaises auraient dû, semble-t-il s’assurer à tout prix.
Mais les nations, comme les individus, ont leur destinée, - disons mieux, - leur vocation ; et la colonisation de Madagascar était le rôle réservé par Dieu à la France. Notre pays prélude depuis trois siècles à ce rôle difficile ; il s’y est lentement exercé, donnant beaucoup à cette France Orientale, beaucoup de son or, beaucoup de son sang; en retirant au contraire assez peu.

Essai sur les origines du christianisme au Tonkin et dans les autres pays annamites

Essai sur les origines du christianisme au Tonkin et dans les autres pays annamites

Frédéric Romanet du Caillaud

Avertissement au lecteur.

La présente étude, résultat de plusieurs années de recherches, fut terminée en décembre 1892.
Elle fut d'abord présentée à 'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, et un résumé en fut lu devant cette Académie vers février ou mars 1894.
Puis son impression fut commencée; mais, après la composition des premières pages, cette impression fut arrêtée par suite de circonstances indépendantes de ma volonté. Remis alors à la Maison de la Bonne Presse, le manuscrit disparut au moment de l'expulsion des Pères Augustins de l'Assomption.
Heureusement j'en avais conservé l'autographie ; je pus le reconstituer.

Histoire de la mission du Kiang-Nan (Tome 1)

Histoire de la mission du Kiang-Nan (Tome 1)

Joseph de La Serviére

La première idée du présent ouvrage est déjà ancienne. En août 1872, lors des importantes consultes présidées par Mgr Languiliât, et dans lesquelles fut résolu tout le programme scientifique réalisé depuis par la Mission du Kiang-nan, le P. Aloys Pfister, déjà connu par son livre sur la Mission du Kiang-nan en 1869, et de nombreuses correspondances parues dans les Missions Catholiques, ou la collection des Lettres des nouvelles Missions de la Chine, recul, pour sa part, la charge de composer "une histoire générale de la Mission du Kiang-nan." Il se mit à l'oeuvre avec sa conscience habituelle, et Vamour passionne qu'il portait aux œuvres de la Compagnie, pendant plusieurs années, les documents s'amassèrent dans ses cartons; il mourut, le 17 mai 1891, avant d'avoir commencé sa rédaction.

Histoire de la mission du Kiang-Nan (Tome 2)

Histoire de la mission du Kiang-Nan (Tome 2)

Joseph de La Serviére

En même temps que le T.R.P. Beckx transmettait au R.P. Borgniet les documents qui le constituaient provicaire apostolique du Kiang-nan et l'ordre d'accepter la charge imposée, il lui apprenait que le Saint Père, dans une audience avait accordé verbalement que les pères des deux missions de Chine continueraient à être gouvernés, concernait la vie religieuse, par un supérieur régulier, nommé et révocable conformément aux constations de la Compagnie, et puissant de tous les droits dont avaient joui les précédents supérieurs.

Esquisse sur le Nord-Ouest de l'Amérique

Esquisse sur le Nord-Ouest de l'Amérique

Mgr Alexandre Antonin Taché

En écrivant Vingt années de missions nous avions compris combien ce travail était incomplet, et que, pour être intéressant, il lui manquait, entre autres choses, des explications sur la nature et l'histoire du pays qui a été le théâtre des travaux apostoliques que nous avons décrits. Nous avions même promis des notes explicatives à ce sujet. Plusieurs longs voyages et autres occupations nous ont empêché de réaliser ce projet auquel nous voulons pourtant travailler aujourd'hui. La division ecclésiastique du pays que nous allons décrire ne nous permet tant plus de le désigner parmi seul nom, sa division politique offrant la même difficulté, nous adoptons son nom commercial, c'est-à-dire le nom sous lequel cette partie de l'Amérique britannique est connue dans la vaste organisation commerciale de l'honorable compagnie de la Baie d'Hudson. Le département du Nord comprend tout ce qui va faire l'objet de cette élude.

Vingt années de missions dans le nord-ouest de l'Amérique

Vingt années de missions dans le nord-ouest de l'Amérique

Mgr Alexandre-Antonin Taché

Depuis longtemps vous me demandez avec instances d'écrire quelque chose qui puisse édifier et faire connaître un peu les travaux de ceux de vos généreux enfants que vous m'avez confiés.
Je suis confus du retard que j'ai apporté à me rendre à vos veux ; je sens moi-même que les raisons qui m'ont retenu ne peuvent pas avoir le poids que je leur ai supposé jusqu'à ce jour ; je ne différerai donc pas davantage ; je laisse de côté toutes mes répugnances. Pour vous dédommager de mes retards, au lieu d'un rapport annuel, j'entreprends de vous écrire un rapport général de ce que la Congrégation a fait dans ce pays depuis qu'elle y est.
Vingt années de dévouement et de sacrifices feront le sujet de cette communication.

Description du Royaume Thai ou Siam (Tome 1)

Description du Royaume Thai ou Siam (Tome 1)

Mgr Jean-Baptiste Pallegoix

Après avoir passé vingt-quatre ans dans le royaume de Siam, je suis venu en France pour les intérêts de ma mission. Mes parents, mes amis et toutes les personnes que j’ai vues m'ont accablé de tant de questions touchant cette contrée lointaine et peu connue, que je me suis déterminé à rédiger ce petit ouvrage pour satisfaite la curiosité de chacun, et en particulier des personnes qui s’intéressent à la propagation de la foi dans les pays infidèles.
Il serait bien à désirer que, dans chaque mission, l’Évêque ou quelqu’un de ses missionnaires entreprît un ouvrage de ce genre ; car ordinairement les pays lointains des missions ne sont guère connus en Europe que par les relations des voyageurs, qui n’ont fait qu’une courte apparition dans ces contrées; qui n’ont pas eu le temps d’en étudier la langue, les mœurs et la religion. Aussi leurs relations fourmillent-elles d’inexactitudes et fausses informations...

Description du Royaume Thai ou Siam (Tome 2)

Description du Royaume Thai ou Siam (Tome 2)

Mgr Jean-Baptiste Pallegoix

Après la lecture du chapitre précédent, on aura pu se faire une idée de ce qu'on appelle Bouddha ; c'est un homme qui , après avoir passé par une série innombrable de générations, s'est élevé à un tel degré de science et de sainteté, qu'il devint le docteur de l'univers. Il prêcha la loi naturelle aux hommes pervers qui ravalent oubliée, et il fut, pour ainsi dire, la lumière du monde pour un espace de quelques milliers d'années. Selon les bouddhistes, depuis la reconstruction de l'univers il y a eu déjà quatre bouddhas ; le quatrième, qui est le bouddha actuel , s'appelle : Phra-Khôdom ou Somana-Khôdom ; c'est celui dont nous allons esquisser l'histoire. Dans les livres sacrés des bouddhistes, on compte environ cinq cent cinquante générations ou histoires de Bouddha, qu'on dit avoir été racontées par lui-même; ce sont autant de contes ridicules qui représentent Bouddha tantôt comme nagha ou serpent, tantôt comme roi des éléphants blancs ; il a été moineau, cigogne, singe, boeuf, tortue, cygne, lion, etc.

L'ouest africain et les missions catholiques - Congo et Oubanghi

L'ouest africain et les missions catholiques - Congo et Oubanghi

Mgr Renouard

A Monseigneur Augouard
Évêque de Sinita
Vicaire apostolique de l'Oubanghi

Monseigneur
La pénétration du catholicisme dans les pays noirs ne peut se comprendre que si on les connaît bien. Il n'y a pas que les difficultés qui naissent de l'ignorance ou de l'hostilité de l'indigène, ou de sa mentalité religieuse. D'autres sont multiples et presque innombrables. Elles surgissent de la région elle-même, de la constitution d'un sol couvert de forêts, de fleuves ou de marécages, de sa pauvreté en productions, de la nécessité de tout prévoir et de pourvoir à tout. Il en est qui naissent des agissements des Européens, commerçants, agents de missions protestantes, agents gouvernementaux ou diplomatiques, des actes de la métropole elle-même.

Histoire de l'Église de Corée (Tome 1)

Histoire de l'Église de Corée (Tome 1)

Père Charles Dallet

Préface.

L'Église de Dieu ne connait ni défaillance ni déclin. Établie pour rendre témoignage à la vérité, pour enseigner toutes les nations, elle remplit toujours et partout ce double devoir, mal gré tous les obstacles, en face de toutes les tyrannies, et il n'existe pas de pays si soigneusement fermé qu'elle n'y ait pénétré, pas de peuple si isolé, si séquestré de tous rapports avec les autres peuples, qu'elle n'y ait porté l'Évangile et conquis des fidèles. A l'extrémité de l'Asie, entre la Chine et le Japon, se trouve le royaume de Corée. Tout le monde a entendu parler de la Chine et du Japon : tout le monde a lu des livres, des relations de voyage, qui en donnent des notions plus ou moins exactes.
Mais la Corée, qui la connaît ? Les géographes eux-mêmes n'en savent guère que le nom, nul savant ne s'en est occupé, nul voyageur n'a pu la parcourir ; les expéditions tentées dans ces derniers temps pour faire respecter par son gouvernement les lois de l'humanité ont misérablement échoué, et aujourd'hui elle demeure plus obstinée que jamais dans son isolement. Et cependant, dans ce pays ignoré, Jésus-Christ a de nombreux et fervents adorateurs ; son Église, depuis quatre-vingts ans, n'a cessé d'y grandir à travers une persécution incessante, qui dure encore et qui a fait déjà des milliers de victimes. ...

Histoire de l'Église de Corée (Tome 2)

Histoire de l'Église de Corée (Tome 2)

Père Charles Dallet

Deuxième partie.
De l'érection de la Corée en Vicariat Apostolique, au martyre de Mgr Berneux et de ses confrères.

Tous les peuples doivent entendre la bonne nouvelle ; tous les enfants d'Adam sont appelés à être les enfants de Jésus-Christ, à devenir les pierres vivantes de cet édifice qui se construit dans les siècles, et aura son couronnement dans l'éternité ; mais chaque partie ne peut se soutenir que si elle est appuyée sur la pierre fondamentale établie par Dieu lui-même. Aussi, voyons-nous que toutes les Églises particulières ne vivent que par leur union avec l'Eglise romaine, et leur vie est d'autant plus active, d'autant plus puissante que cette union est plus intime. L'histoire de l'Eglise de Corée est une nouvelle preuve de cette vérité.

La vie de St. François Xavier apôtre des Indes et du Japon (Tome 1)

La vie de St. François Xavier apôtre des Indes et du Japon (Tome 1)

Père Dominique Bouhours

J'entreprends d'écrire la vie d'un Saint qui a renouvelé, dans le dernier siècle, ce qui s'est fait de plus merveilleux à la naissance de l'Eglise, et qui a été lui-même une preuve vivante de la vérité du christianisme. On verra, dans les actions d'un seul homme, le Nouveau-Monde converti par la vertu de la prédication et par celle des miracles ; les rois idolâtres de l'Orient réduits, avec leurs royaumes, sous l'obéissance de l'Evangile ; la foi florissante au milieu de la barbarie ; et l'autorité de l'Eglise romaine reconnue des nations les plus éloignées , qui ne savoient guère ce que c'étoit que l'ancienne Rome.

La vie de St. François Xavier apôtre des Indes et du Japon (Tome 2)

La vie de St. François Xavier apôtre des Indes et du Japon (Tome 2)

Père Dominique Bouhours

Je n'entreprends pas de faire une description exacte du Japon, après toutes celles que les géographes et les voyageurs en ont faites. Pour peu qu'on ait vu la carte et lu les relations des Indes, on sait que le Japon est à l'extrémité de l'Asie et vis-à-vis de la Chine; que c'est un assemblage de diverses îles qui sont comme un corps et dont la principale donne nom à tout le reste; que ce monde d'îles, ainsi que parle un excellent géographe, est tout rempli de montagnes, dont quelques-unes sont inaccessibles et presqu'au-dessus des nués; que le froid y est excessif, et que la terre, fécondé en mines d'or et d'argent, produit peu de grains nécessaires à la vie, faute d'être cultivée.

L'Empire chinois - faisant suite à l'ouvrage intitulé Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet (Tome 1)

L'Empire chinois - faisant suite à l'ouvrage intitulé Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet (Tome 1)

Père Evariste Régis Huc

Préface.

Lorsque nous retracions les souvenirs de nos pérégrinations dans la Tartarie et le Thibet, nous fumes contraint d'interrompre notre récit aux frontières de i'empire chinois. Cependant nous manifestions, dans un post-scriptum, la volonté de complèter un jour le travail que les circonstances nous forçaient de laisser inachevé. Nous disions, en effet : « qu'il nous resterait encore à parler de nos relations avec les tribunaux et les mandarins chinois, à jeter un coup d'œil sur les provinces que nous avions parcourues, et a les comparer avec celles que nous avions eu occasion de visiter durant nos voyages antérieurs dans le céleste empire. Cette lacune, ajoutions-nous, nous essayerons de la remplir durant les heures de délassement que nous pourrons trouver au milieu des travaux du saint ministère ... »
L'occasion nous a semble des plus favorables pour accomplir ce dessein, et, à défaut d'autre mérite, nos observations sur les Chinois auront, au moins, un caractère d'actualité, puisque nous les livrons au public au moment ou la situation politique de ce grand peuple excite l'attention et l'intérêt de tous les esprits.

L'Empire chinois - faisant suite à l'ouvrage intitulé Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet (Tome 2)

L'Empire chinois - faisant suite à l'ouvrage intitulé Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet (Tome 2)

Père Evariste Régis Huc

Deux mois s'étaient déjà écoulés depuis notre départ de la Vallée-des-Eaux-Noires. Pendant ce temps, nous avions éprouvé dans le désert des fatigues continuelles et des privations de tout genre. Notre santé, il est vrai, n'était pas encore gravement altérée; mais nous sentions que nos forces s'en étaient allées, et nous éprouvions le besoin de modifier, pendant quelques jours, notre rude façon de vivre. A ce point de vue, un pays habité par dès Chinois ne pouvait manquer de nous sourire; comparé à la Tartarie, il allait nous offrir tout le confortable imaginable.

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 1)

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 1)

Père Evariste Régis Huc

Après un séjour de quatorze années en Chine, en Tartarie et au Thibet, nous avons essayé de faire connaître ces contrées intéressantes, en racontant une de nos longues pérégrinations dans la haute Asie. Nos récits ayant obtenu du public un accueil des plus bienveillants, nous venons aujourd’hui jeter un coup d’œil rétrospectif sur l'histoire de ces peuples si peu connus et si dignes de l’être; compléter, s’il est possible, au point de vue religieux, les notions que nous en avons données.
Nous savons que plusieurs personnes eussent désiré trouver, dans la relation de nos voyages, le tableau des missions catholiques dans l’extrême Orient. Un sujet si plein d’intérêt et d’une aussi vaste étendue ne pouvait entrer dans le plan que nous nous étions tracé. Nous voulions seulement décrire les curieux pays que nous avions visités, et faire connaître les peuples au milieu desquels nous avions vécu, nous réservant île faire plus tard les recherches nécessaires, afin de tracer ensuite une esquisse de la propagation du christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet, depuis l’apostolat de saint Thomas jusqu’à nos jours.

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 2)

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 2)

Père Evariste Régis Huc

Les missions catholiques du moyen âge, dont nous avons essayé d’esquisser le tableau, n’eurent pas tous les résultats qu’on était peut-être en droit d’attendre, après les efforts si persévérants des nombreux missionnaires qui ne cessèrent à cette époque d’évangéliser les populations de l’extrême Orient. Les chrétientés fondées au prix d'immenses sacrifices par les religieux des ordres de Saint-François et de Saint-Dominique, assez florissantes dès l’origine, ne jetèrent jamais sur ce sol ingrat des racines profondes et capables de résister aux persécutions. Ces peuples, aux yeux-desquels la lumière de l’Évangile avait un instant brillé de tout son éclat, retombèrent bientôt dans leurs ténèbres et s’égarèrent encore loin du sentier qui mène à Dieu, c’est-à-dire à la vérité et à la vie. Cependant, il faut le reconnaître, les nombreuses tentatives de propagande religieuse, les constants efforts de l’Église pour convertir et civiliser les nations païennes, eurent des résultats qui peut-être n’ont pas été assez remarqués. Les travaux des missionnaires contribuèrent puissamment à préparer les prodigieux développements de la civilisation européenne, et laissèrent en même temps dans l’extrême Orient de curieux souvenirs de la prédication catholique.

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 3)

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 3)

Père Evariste Régis Huc

Dans les deux premiers volumes de l’histoire du christianisme en Chine en Tartarie et au Thibet nous avons fait connaître les courageuses entreprises des prédicateurs de l’Évangile durant le moyen âge; nous avons déroulé le tableau des relations qui s’établirent à cette époque entre les conquérants mongols et les princes chrétiens; nous avons raconté les succès et les revers delà propagation de la foi, et enfin l’établissement des missionnaires dans l’empire chinois, sous la domination des Tartares-Mantchous.
Le volume que nous publions aujourd’hui est la continuation de cette histoire. Il renferme le développement des missions catholiques en Chine pendant le grand règne de l’empereur Khang-Hi. Nous verrons, dans cette période, les missionnaires établis à la cour de Péking, entourés de la protection et de la faveur du plus puissant monarque de l’Asie; le christianisme florissant dans toute l’étendue de l’empire, le nombre des prosélytes allant tous les jours se multipliant et l’Église de Jésus-Christ tressaillant d’allégresse à la vue de ces innombrables populations qui accouraient vers elle du fond de l’Orient.

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 4)

Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet (Tome 4)

Père Evariste Régis Huc

L’extrême Orient, si longtemps évangélisé avec tant de zèle et de persévérance, était encore loin de répondre aux espérances de l’Eglise. Nous avons vu les apôtres de Jésus-Christ, animés d’une sainte ardeur, surmonter tous les obstacles , braver tous les dangers sur terre et sur mer, pour pénétrer dans ces régions inhospitalières et y faire retentir la parole du salut éternel. Durant de longs siècles ils ont répandu en abondance, sur ce sol ingrat, la précieuse semence de l’Évangile, qu’ils n’ont cessé d’arroser de sueurs, de larmes et de sang; mais on ne peut pas dire que le temps de la moisson soit jamais venu : car est-il permis d’appeler une moisson ces quelques gerbes formées de maigres épis récoltés çà et là au milieu des tribulations ?

Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 1)

Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 1)

Père Evariste Régis Huc

Préface.

Lorsque nous retracions les souvenirs de nos pérégrinations dans la Tartarie et le Thibet, nous fûmes contraints d’interrompre notre récit aux frontières de l’empire chinois. Cependant nous manifestions, dans un post-scriptum, la volonté de compléter un jour le travail que les circonstances nous forçaient de laisser inachevé. Nous disions en effet, « qu’il nous resterait encore à parler de nos relations avec les tribunaux et les mandarins chinois, à jeter un coup d’œil sur les provinces que nous avions eu l’occasion de visiter durant nos voyages antérieurs dans le céleste empire. Cette lacune, ajoutions-nous, nous essayerons de la remplir durant les heures de délassements que nous pourrons trouver au milieu des travaux ministère… »

Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 2)

Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 1845 et 1846 (Tome 2)

Père Evariste Régis Huc

On a coutume de dire que la santé est le plus grand bien que l’homme puisse posséder ici-bas. Les jouissances de la vie sont, en effet, tellement fragiles et fugitives, qu’elles s’évanouissent toutes à l’approche de la plus légère infirmité. Mais, pour l’exilé, pour le voyageur qui erre dans des contrées lointaines, la santé n’est pas seulement un bien, elle est un trésor inappréciable ; car c’est une chose amèrement triste et douloureuse que de se trouver aux prises avec une maladie sur une terre étrangère, sans parents, sans amis, au milieu d’hommes inconnus, pour lesquels on est un objet d’embarras, et qui ne vous regardent jamais qu’avec indifférence ou antipathie. Quelle affreuse et désespérante situation pour celui qui a toujours uniquement compté sur le secours des hommes, et qui a le malheur de ne pas avoir trouver en Dieu son appui et ses consolations.

Le P. Isaac Jogues de la Compagnie de Jésus - premier apôtre des Iroquois

Le P. Isaac Jogues de la Compagnie de Jésus - premier apôtre des Iroquois

Père Félix Martin

Le P. Joguos a été le premier apôtre des Iroquois et le premier missionnaire victime de leur cruauté. Son court apostolat de six années ne présente rien d'éclatant; mais sa double captivité chez les plus féroces des sauvages du Canada, les horribles supplices qu'il endura, et sa mort tragique offrent le plus magnifique tableau des vertus sublimes de la Religion et de l'Apostolat. Un semblable caractère révèle dans une âme les dons célestes les plus excellents , et prouve qu'elle était préparée depuis longtemps au combat.

En Chine. Au Tché-ly S.-E. Une mission d'après les missionnaires

En Chine. Au Tché-ly S.-E. Une mission d'après les missionnaires

Père Henri-Joseph Leroy

Avis au lecteur bienveillant.

Les récits et les remarques qui se succèdent dans ce livre sont empruntés à d’autres récits et à d’autres remarques ; voici dans quelles circonstances : Les missionnaires du Tché-ly S.-E., fidèles aux traditions laissées par leurs devanciers dans toutes les missions de la Compagnie de Jésus, ont souvent écrit à leurs frères d’Europe, à leurs Supérieurs, à leurs bienfaiteurs. Leurs lettres, conservées dans nos archives familiales, referment sur la province de Chine qu’ils ont évangéliser, une étude très complète, très curieuses, très sincères. Ce sont des témoins qui disent ce qu’ils voient, des ouvriers et des soldats qui racontent ce qu’ils font, avec la simplicité des humbles. On sent, à la belle chaleur du zèle qui anime ces pages, qu’elles sont tracées par des mains habituées à porter le flambeau de l’Évangile.

Un missionnaire des Hurons

Un missionnaire des Hurons

Père Pierre Joseph Marie Chaumonot

I.
Enfance. Jeunesse. Voyage à Rome. Passage à Lorette. Guérison. Valet et régent à Terni. Vocation. Noviciat à Rome. Séjour à Florence.

J'ai eu pour père un pauvre vigneron, et pour mère une pauvre fille d'un maître d'école. A l'âge de six ans ils me mirent chez mon grand-père à cinq ou six lieues de notre village, afin que j'apprisse à lire et à écrire. Ils me reprirent ensuite avec eux, mais pour peu de temps, un de mes oncles, qui était prêtre et qui demeurait à Châtillon-sur-Seine, ayant eu la bonté de me prendre chez lui, pour me faire étudier au collège de cette ville-là.

Aux glaces polaires, Indiens et Esquimaux

Aux glaces polaires, Indiens et Esquimaux

Révérend Père Pierre Duchaussois

Le Passage de l'Ouest. - Les Fourrures. - La colonie française. —Superficie du Canada. - Etendue de l'ancienne Nouvelle-France. - Les Pays d'en Haut. - Les coureurs-des-bois. - Les Compagnies de la Baie d'Hudson et du Nord-Ouest. - Leur fusion. - Rapports de l'Honorable Compagnie avec les missionnaires. - Pauvre évêque-roi. - Le terrain d'égalité.

Ceux qui furent les élèves des séminaires pu collèges ecclésiastiques, de 1860 à 1900, se souviennent d'un évêque missionnaire, haut de taille, respirant l'humilité, qui s'arrachait parfois à ses solitudes de l'Extrême-Nord américain, pour aller mendier, de par le Canada, la Belgique et la France, des ressources et des apôtres. C'était Mgr Grandin.

Instructions aux missionnaires

Instructions aux missionnaires

Vénérable François-Marie-Paul Libermann

Mes bien-aimés confrères ,

Depuis bien longtemps je nourris dans mon cœur un ardent désir de vous transmettre quelques instructions détaillées, qui puissent vous servir pour la consolation de vos âmes, pour votre soutien dans la voie de la perfection sainte, à laquelle vous travaillez avec zèle et persévérance par la grâce et la miséricorde de Dieu , et enfin pour vous faciliter le moyen de conserver parmi vous l'esprit de notre Congrégation.

bottom of page